Roman – Format E-book : ‘Et j’ai donné son nom à une étoile’
La vie bien souvent nous blesse. Parfois, elle nous pousse si loin dans nos retranchements que l’on en vient à penser que plus rien n’a de sens, que plus rien ne vaut la peine d’être vécu.
Découvrez dès à présent l’histoire émouvante de personnages aussi puissants qu’attachants, à la fois sombres et meurtris, mais qui jamais ne s’avouent vaincus.
Si une seule personne pouvait vous tendre la main et bouleverser votre vie, la saisiriez-vous ?
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Ce projet de roman a été soutenu par Philippe Croizon, premier homme quadri amputé à avoir traversé la manche à la nage et relié les 5 continents à la nage.
Véritable symbole de résilience et de combativité, Philippe Croizon a relevé des défis physiques qui dépassent l’entendement. Voir son nom apposé sur la préface de ce roman a été un véritable honneur qui traduit la nature même de cet ouvrage.
Une lecture coup de poing
Si je devais résumer mon impression, ce serait celle d’une lecture coup de poing. C’est un roman qui saisit, qui secoue, et qui ne vous lâche pas. Je l’ai refermé avec un profond sentiment de respect pour la force de l’âme humaine et la conviction que même dans la nuit la plus noire, une rencontre peut tout changer.
Des personnages d’une profondeur abyssale
Ce qui est remarquable dans ce roman, c’est la manière dont deux destins brisés s’entrechoquent pour se sauver mutuellement. On ne suit pas des héros, on accompagne des survivants.
Olivier est l’incarnation de la chute. Le voir passer d’un pompier respecté, d’un père aimant, à un homme brisé par le deuil au point de finir à la rue, est une expérience de lecture intense et douloureuse. Son parcours est une lente et difficile remontée des enfers, et on est suspendu à chaque main tendue, à chaque lueur d’espoir.
Muka est un personnage inoubliable, un véritable monument. Son histoire, marquée par l’horreur du génocide rwandais, est d’une violence inouïe. Pourtant, de cette noirceur, il a tiré une sagesse, une force de vie et un humour décapant qui forcent l’admiration. Il n’est pas juste un sauveur ; c’est un homme qui guérit ses propres plaies en soignant celles des autres.
Berthy, bien que physiquement absente pendant une grande partie du récit, est le cœur battant du roman. À travers les souvenirs de Muka, elle apparaît comme une figure de résilience et d’amour inconditionnel. Sa propre histoire, transmise par sa mère, est une mise en abîme poignante sur le poids des secrets et la force des rêves.
Un message puissant sur la transmission et la seconde chance
Ce livre est une ode magnifique à la transmission. Il montre comment la bienveillance d’une seule personne (Berthy pour Muka, puis Muka pour Olivier) peut se propager et créer une chaîne de résilience. Le concept de « donner une seconde chance » n’est pas une idée abstraite, c’est le moteur de l’histoire.
J’ai été particulièrement touché par la « loi d’attraction » telle que Muka la transmet. Ce n’est pas une vision naïve, mais une philosophie de vie puissante qui consiste à reprendre le contrôle de ses pensées pour réécrire son destin. C’est le fil rouge qui guide Olivier hors de sa spirale d’autodestruction.
Conclusion
En tant que lecteur, j’ai été complètement immergé. Le récit alterne avec brio des scènes d’une dureté extrême (le passé de Muka, la déchéance d’Olivier) et des moments d’une tendresse et d’un humour lumineux. Cette dualité rend l’histoire incroyablement vivante et authentique.
C’est un roman qui marque durablement. Il nous rappelle que derrière chaque personne que l’on croise, il peut y avoir une histoire de souffrance et de courage inimaginable. C’est une lecture exigeante, qui ne ménage pas son lecteur, mais qui le récompense au centuple en lui offrant une histoire d’amitié et de reconstruction d’une puissance rare.
Ellie.B – Bloggeuse
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