Roman – Format papier : ‘Que le jour se lève’
Zoé, depuis sa plus tendre enfance, rêve d’un grand voyage aux Etats Unis. Pour ses trente ans, sa sœur Romy lui offre le plus beau des cadeaux : l’accompagner pour honorer à deux ce voyage d’une vie. Mais par un bel après-midi, le périple se transforme en tragédie.
Il suffit parfois d’un événement inattendu pour que tout bascule, d’un chagrin trop grand pour que l’espoir recule.
Découvrez l’histoire émouvante d’une jeune femme meurtrie, dont les rencontres vont offrir au destin une note de magie.
Et s’il était possible de reconstruire sa vie quand le jour semble avoir laissé place à la nuit ?
16,90€
Auteure de la Préface
Ce projet de roman a été soutenu par l’illustre chanteuse Lara Fabian, qui par sa voix, son talent, son immense générosité, n’a de cesse de marquer les esprits.
Très affectée par la perte de sa maman atteinte de la Maladie à corps de Lewy (sombre mélange entre Alzheimer et Parkinson), Lara Fabian a immédiatement été touchée par ce projet d’écriture.
Sa préface, magnifique de délicatesse, est à elle seule une invitation à la découverte :
***
» Dans le dédale de nos vies, il est des chemins que nous sommes destinés à parcourir, des épreuves qui se dressent sur notre route, défiant notre résilience, notre amour, notre humanité. C’est dans ce labyrinthe d’émotions et de défis que nous plonge le récit poignant qui vous attend. Un récit qui puise sa source dans les profondeurs de l’âme humaine, dans les méandres de la maladie et de la douleur, mais qui s’élève aussi dans les hauteurs de l’amour, de l’espoir et de la rédemption.
Mais surtout, nous découvrons la force inébranlable de l’amour filial, cette lumière qui brille même dans les ténèbres les plus épaisses.
Ce roman n’est pas seulement le récit d’une expérience personnelle, mais un témoignage universel de la condition humaine. Car qui parmi nous n’a pas été touché, de près ou de loin, par la cruauté des maladies neurodégénératives ? Qui n’a pas ressenti cette impuissance déchirante devant la perte progressive de soi-même ou d’un être cher ?
Pourtant, au milieu de cette noirceur, une lueur d’espoir persiste. Car même dans les moments les plus sombres, il existe une beauté fragile à saisir, une leçon de vie à apprendre. À travers les pages de ce roman, on se rappelle que chaque instant, aussi éphémère soit-il, est précieux. Que même dans la tourmente, l’amour et la compassion peuvent fleurir, illuminant notre chemin de fragments de bonheur et de réconfort.
Que ce récit soit donc une ode à la vie, à sa fragilité et à sa force incommensurable. Une invitation à embrasser chaque moment avec gratitude et tendresse, car c’est dans la vulnérabilité que réside la véritable beauté de notre humanité.
Puissent ces mots toucher vos cœurs, éclairer vos esprits et vous rappeler, comme ils l’ont fait pour moi, que même au cœur de la tourmente, il y a toujours de la lumière à trouver « .
Lara FABIAN
Chanteuse, autrice et compositrice internationale
03 octobre 2023,
Cher journal, un ami qui m’est cher m’a invitée à écrire. Écrire pour guérir, pour ne plus souffrir. Écrire pour me reconstruire. Je ne sais pas. Je me demande pourquoi. Pourquoi j’ai dit oui. Pourquoi j’en suis là.
Je te regarde, t’empoigne, et déjà j’ai peur du vide, du creux, de l’insipide. Tes feuilles, trop claires, certes, je voudrais les noircir. Mais de mots justes, de mots qui éclairent, qui incrustent le cœur et transpercent la chair.
Cher journal, j’ai mal. Mal de tenir ce stylo, mal de me livrer et que ça sonne faux.
Mais je crois en LUI. En son histoire, en sa personne, en cet espoir qu’il m’insuffle, ce soutien qu’il me donne. Il s’appelle Arthur. Et à ses côtés, la vie me paraît moins dure, plus douce, moins monotone.
Cher journal, advienne que pourra, je me dois d’avancer. Aussi, pardonne mes ratures, tolère mes doutes, supporte mes fêlures. Cette histoire est celle … de ma plus grande blessure
Le soleil, qui depuis l’aube caressait les visages, avait cédé la place à la tourmente d’un vent froid, prenant les passants en otage. Le ciel, jusque-là parsemé de blancs nuages, se révélait désormais lugubre, digne d’une mauvaise farce. La ville, grouillante quelques instants plus tôt, semblait, de surprise, se vider de ses âmes.
Je me souviens du tonnerre venu ébranler la tôle, de la pluie diluvienne qui suivit, presque folle, et des égouts saturés, inondant les sols. Je me rappelle le vent, tout juste audacieux, devenu soudainement téméraire, et des troncs d’arbres, terrassés, arrachés à la terre. Je revois les panneaux, les feux rouges, les encarts publicitaires déchirer le goudron, virevolter dans les airs. Je me souviens de la terreur, de ce vertige, de cette chute libre au fond du cœur, lorsque les toits se sont mis à trembler, que les lignes électriques, rompues, se sont une à une embrasées.
Tout, tout en cet instant, laissait présager du pire. Et rien, rien de ce chaos n’est aisé à décrire.
Je me revois ainsi, terrifiée, néanmoins incrédule, convaincue d’une issue, assurée d’en sortir. Mais c’était sans compter sur la colère des cieux. Sans compter sur l’océan venu prêter main-forte aux dieux. C’est ainsi que je le vis arracher les digues, avalant la plage, noyant le rivage, recouvrant peu à peu les terres. L’océan, pourtant si calme, devenu soudainement fou, odieux, délétère.
Il ne lui aura fallu qu’un instant, tout juste quelques secondes, pour transformer les caves en tombeaux, les rez-de-chaussée en piscines, les allées en décombres.
C’est ce qu’il me reste de la Floride. Ce souvenir de l’horreur qui chaque nuit me hante. Un ouragan dévastateur, qui, dans son insolence, a happé ma sœur en son antre.
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