L’épuisement professionnel : symptômes et facteurs de risque

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Me voici très heureuse de vous retrouver ce jour pour aborder la notion de burnout !

L’épuisement professionnel est surtout connu sous l’appellation anglaise burnout. Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), il se caractérise par « un sentiment de fatigue intense, de perte de contrôle et d’incapacité à aboutir à des résultats concrets au travail ».

Si d’un point de vue biologique, les experts ne parviennent pas totalement à expliquer ce qui mène à l’épuisement professionnel, il semble toutefois que les travailleurs qui traversent une période d’épuisement témoignent d’une situation de stress chronique en lien avec les causes suivantes : Manque d’autonomie, Déséquilibre entre les efforts fournis et la reconnaissance obtenue, Faible soutien social ou Communication insuffisante.

Dans tous les cas, une période d’épuisement professionnel peut, au-delà du travail, présenter des répercussions dans toutes les sphères de la vie. Dans pareil cas, la victime peut glisser vers la dépression. Certaines personnes peuvent vivre de l’anxiété, souffrir de troubles de l’alimentation, présenter des problèmes de toxicomanie ou, à l’extrême, des pensées suicidaires. Certains travailleurs s’épuisent même au point d’y laisser leur vie.

Le terme japonais karoshi désigne la mort subite par épuisement nerveux au travail, causée par une crise cardiaque. Le phénomène a été observé pour la première fois au Japon à la fin des années 1960.

Le stress chronique entraînerait ainsi plusieurs dérèglements sur le plan physiologique. On sait, par exemple, que l’obésité, les maladies cardiovasculaires et le diabète de type 2 sont plus fréquents chez les gens qui vivent une forte pression psychologique.

Toutefois, non reconnue comme une maladie mentale, l’épuisement professionnel entre dans la catégorie des troubles d’adaptation et non des troubles mentaux.

Distinguer un épuisement professionnel d’une dépression n’est pas chose simple. Pour le moment, les médecins se basent sur l’entretien qu’ils ont avec le patient et les symptômes que ce dernier éprouve. En cas de doute, la consultation d’un psychiatre peut, potentiellement, être suggérée.

Vous voici désormais armés pour appréhender au mieux ce qui relève de l’épuisement professionnel !

Rendez-vous prochainement pour une nouvelle chronique en lien avec le monde passionnant du travail pour découvrir 3 clefs capables de nous aider à lutter contre le syndrome de l’imposteur ! Belle journée à toutes et à tous et à très bientôt pour de nouvelles aventures Pro !

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